1998 | Foyer du Théâtre Périscope
Série Nouvelle garde
Théâtre Ô délire (Québec)
On est toujours à l’aube de quelque chose. D’un nouveau millénaire, d’une nouvelle guerre, d’une nouvelle catastrophe naturelle…
Itinérante et droguée de prostitution, d’Youville, elle, est à l’aube de la vingtaine. Il ne reste qu’une semaine avant que ne sonne le glas de son anniversaire. Car pour beaucoup de jeunes itinérants, franchir ce cap signifie qu’ils ne pourront plus jamais « s’en sortir ».
Nous sommes au printemps. Elle retrouve son abri extérieur : une église en ruine où elle logera jusqu’à l’automne. En y rentrant, une nuit, elle découvre un homme à moitié mort. Il a tenté de se pendre. Qui est-il ? Que fait-il chez elle ? Mais surtout, d’où vient-il réellement ? Vêtu d’un habit de valet d’hôtel, s’exprimant avec une élégance surannée, l’intrus possède une caractéristique plus étrange encore : son corps émet de la musique. Ils auront sept nuits pour se trouver. Et à l’aube du huitième jour…
L’apprivoisement des deux personnages est au centre de cette nouvelle pièce de Patric Saucier.
À leur sortie du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 1990, les membres du théâtre Ô délire décident de donner dans la science. Leur première création en 1991, Darwin, en fait foi. Il pleut des vies à en mourir (le présent) est le troisième d’une trilogie sur le temps, commencée avec la magnifique production Johnny B. le tronc de Dieu (le passé) et poursuivie avec L’Enfant du millénaire (le futur).
Texte et mise en scène Patric Saucier
Assistance à la mise en scène Geneviève Taillon
Décor, costumes, lumière, accessoires et régie Jean-Marc Saumier
Conception de l’affiche Geneviève Taillon
Interprètes Bertrand Alain, Annick Beaulne
Production Théâtre Ô délire