Daniele Finzi Pasca (Suisse)
Parti en Inde travailler quelques mois avec Mère Teresa, à Calcutta, Daniele Finzi Pasca a appris à accompagner des mourants jusqu’à la fin. En particulier, il a soulagé pendant ses derniers vingt-quatre jours un petit enfant nommé Sunil – nom qu’il donnera plus tard à sa compagnie. En Inde, il a aussi rencontré d’autres jeunes suisses, intéressés comme lui à l’art du clown (Pasca avait déjà travaillé dans un cirque) et c’est ensemble qu’ils se sont interrogés sur les façons d’aider les gens dont ils ne parlaient pas la langue. De retour dans leur pays, ils ont décidé de pratiquer une forme de thérapie dans les hôpitaux. Ils ont publié un manifeste, « Le théâtre de la caresse », convaincus que le théâtre pouvait, plus qu’aucun autre art, permettre de toucher aussi avec les mains.
De et avec Daniele Finzi Pasca
Éclairages Marco Finzi Pasca
Musique Maria Teresa Bonzanigo
Scénographie et production Teatro Sunil
« Daniele Finzi Pasca ressemble, par sa tendresse retenue, sa timidité, son respect du public et du métier, au clown Dimitri, (…) capable de captiver une grande salle sans prononcer une seule parole pendant deux heures (…) Par ailleurs, pour un spectateur québécois, Pasca évoque immanquablement le passage fulgurant du Belge Yves Hunstad qui, avec sa Tragédie Comique, a bouleversé tous les témoins de son combat épique entre un personnage et son acteur. Comme Hunstad (…), l’interprète d’Icaro développe une extraordinaire complicité avec son public, qu’il réussit à tenir littéralement dans le creux de sa main pendant toute la pièce, avec des moyens d’une désarmante simplicité. »
Cahiers de théâtre Jeu