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Contes et légendes

Présenté au Théâtre Le Diamant

1h50(sans entracte)

En français


jeu. 9 Juin
19h30
ven. 10 Juin
23h30
sam. 11 Juin
19h
Une rencontre avec les artistes (exclusive aux détenteurs de billets) aura lieu après la représentation du 9 juin
Prix régulier / 55$ taxes incluses, frais de services en sus

Compagnie Louis Brouillard (Paris)


Tous publics à partir de 14 ans

Joël Pommerat poursuit son observation des valeurs et des identités contemporaines en se tournant vers l’avenir et vers cette période particulière qu’est l’adolescence. Il associe ce moment de construction de soi au mythe de la créature artificielle, en mettant en scène un monde légèrement futuriste dans lequel les êtres humains cohabiteraient avec des robots. Contes et légendes explore une série d’interactions sociales, familiales et affectives entre des adolescents, des adultes et des robots androïdes intégrés à leur quotidien.

Comme on fait des expériences en laboratoire, avec le plus de concret et de précision possible, Joël Pommerat questionne nos représentations de nous-mêmes et observe ce que ces êtres artificiels pourraient révéler ou modifier dans nos relations et nos constructions humaines. Déjà présente dans sa réécriture de Pinocchio, pantin adolescent rebelle lancé sur le chemin de l’humanité, cette question de l’identité et du devenir prend ici une couleur plus troublante encore. Différents niveaux de présence et de vérité se mêlent sur scène pour confronter le spectateur à la complexité des émotions, à l’ambiguïté de notions telles l’authenticité ou le mensonge et à la violence persistante de certaines normes sociales.

Sans tenir de discours sur les progrès ou les dangers de l’intelligence artificielle ni céder au sensationnalisme de la science-fiction, Contes et légendes donne à éprouver ces troubles à travers une mosaïque d’instants sensibles et drôles. Dans l’enchantement du théâtre, adolescents en crise et androïdes invitent à toutes les simulations et reconfigurations possibles. Traitant la fiction d’anticipation comme un fait réel et documentaire, Joël Pommerat renouvelle une fois encore cette inquiétante étrangeté teintée de philosophie qui fait la singularité de son théâtre depuis plus de vingt-cinq ans.

Marion Boudier, novembre 2019

Extraits des notes de Joël Pommerat
en cours de création

Le point de départ de ce projet est l’enfance.

Observer les relations, les valeurs, explorer les questions de l’éducation, de la transmission, de l’apprentissage, des règles, de la relation à l’adulte.

(…)

Une société en tout point semblable à la nôtre à l’exception de la présence de robots sociaux technologiquement très avancés, androïdes répliques quasi parfaites de l’humain.

Qu’est-ce que cette autre identité artificielle vient questionner ou révéler ?

Qu’est-ce qu’assure ou déplace cette présence quasi humaine ?

(…)

Il ne s’agit pas pour moi de travailler la dystopie pour critiquer les dérives de l’intelligence artificielle ou pour mettre en scène une énième révolte des machines. Ces thèmes sont importants mais je cherche à faire une expérience. Éprouver la réalité de cette possible coprésence avec des robots humanoïdes et traiter du rapport de l’humanité dite « naturelle » à l’humanité « reconstruite » ou artificielle (les robots).

Ces robots, qui sont des constructions de nous-mêmes, nous renvoient à nous-mêmes, êtres humains, en tant que constructions (sociales, culturelles). Ils font apparaître que nous sommes nous-mêmes des êtres « construits », en opposition avec l’idée que nous serions « naturellement » ce que nous sommes. Il n’y a pas de frontière si évidente entre des êtres « naturels » et « vrais » et de l’autre des êtres « construits » et « faux ».

(…)

Ce que l’expérience du plateau permet n’est pas si éloigné des tests réalisés dans certains laboratoires pour interroger, par exemple, l’anthropomorphisme et la possibilité de l’attachement à une machine.

Réussir à créer des états de présence « artificielle » avec des robots a aussi beaucoup à voir avec la magie du théâtre, ainsi qu’avec des rituels de possession.

(…)

Il serait certainement contradictoire et sadique de créer des répliques parfaites de l’humain pour les traiter ensuite comme des esclaves ou de purs objets. Contradictions et incohérence des films ou séries montrant ce genre de relations (Blade Runner ou même la série Real Humans, œuvres néanmoins passionnantes).

Auteur et metteur en scène

Joël Pommerat

L’artiste est né en 1963. Il est auteur-metteur en scène, il a fondé la Compagnie Louis Brouillard en 1990. Joël Pommerat a la particularité de ne mettre en scène que ses propres textes. Selon lui, il n’y a pas de hiérarchie : la mise en scène et le texte s’élaborent en même temps pendant les répétitions. C’est pour cela qu’il se qualifie « d’écrivain de spectacles ». En 1995, il crée Pôles, premier texte artistiquement abouti à ses yeux. C’est aussi le premier à être publié en 2002.

En 2004, le Théâtre National de Strasbourg accueille la création de sa pièce Au monde, premier grand succès public et critique de la compagnie. Avec la trilogie Au monde (2004), D’une seule main (2005), Les Marchands (2006), Joël Pommerat ancre plus directement ses pièces dans la réalité contemporaine et l’interrogation de nos représentations. Il aborde le réel dans ses multiples aspects, matériels, concrets et imaginaires.

En 2006, Au monde, Les Marchands et Le Petit Chaperon rouge sont repris au Festival d’Avignon, où Joël Pommerat créé également Je tremble (1) et (2) en 2008. Il poursuit sa réécriture des contes avec Pinocchio en 2008 et Cendrillon en 2011, repris à Paris au Théâtre de la Porte Saint-Martin en 2017. En 2010, il présente Cercles/Fictions dans un dispositif circulaire, qu’il explore à nouveau dans Ma Chambre froide l’année suivante. En 2013, il crée La Réunification des deux Corées, dans un espace bi-frontal où les spectateurs se font face. En 2015, il crée Ça ira (1) Fin de Louis, une fiction vraie inspirée de la Révolution française de 1789. Fin 2017, il crée Marius à la Maison Centrale d’Arles avec des détenus de longue peine, un travail en collaboration avec Caroline Guiela Nguyen depuis 2014.

A l’Opéra, Joël Pommerat collabore avec Oscar Bianchi en adaptant sa pièce Grâce à mes yeux (Thanks to my eyes, Festival d’Aix en Provence, 2011). En 2014, il présente Au monde, mise en musique par Philippe Boesmans au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles. Pour le festival d’Aix-en-Provence 2017, il écrit le livret et met en scène sa pièce Pinocchio pour l’Opéra sur une musique de Philippe Boesmans.

Joël Pommerat reçoit de nombreux prix pour son œuvre. Depuis ses débuts, il est soutenu par de longs partenariats avec le Théâtre de Brétigny-sur-Orge et le Théâtre Paris-Villette. A l’invitation de Peter Brook, il est également artiste en résidence au Théâtre des Bouffes du Nord entre 2007 et 2010. Il est ensuite artiste associé au Théâtre national de Bruxelles ainsi qu’à l’Odéon-Théâtre de l’Europe. Depuis 2014, il fait partie de l’association d’artistes de Nanterre-Amandiers; la Compagnie Louis Brouillard est associée à La Coursive/Scène nationale de la Rochelle et à la Comédie de Genève.

Joël Pommerat cherche à créer un théâtre visuel, à la fois intime et spectaculaire. Il travaille sur une grande présence des comédiens et le trouble des spectateurs. Il est revenu sur sa démarche artistique dans deux ouvrages : Théâtres en présence (2007) et, avec Joëlle Gayot, Joël Pommerat, troubles (2010) et avec Marion Boudier, Avec Joël Pommerat (2015).

Tous ses textes sont publiés aux Éditions Actes Sud-Papiers.

« Je n’écris pas des pièces, j’écris des spectacles, c’est comme ça. Je ne me suis pas dit : je vais écrire du théâtre. Je ne pense pas « texte ». Le texte, c’est ce qui vient après, c’est ce qui reste après le théâtre.

Le texte, c’est la trace que laisse le spectacle sur papier. C’est d’ailleurs la juste définition. On n’écrit pas un texte de théâtre. Ça, c’est de la littérature. Dire que l’on écrit un texte et faire de cet acte l’objet premier du théâtre, c’est une perversité. Il y a là quelque chose de fétichiste, de détourné. L’essence du théâtre pour moi, ce n’est pas cela. Le théâtre se voit, s’entend. Ça bouge, ça fait du bruit. Le théâtre, c’est la représentation. Quand on écrit du théâtre, on écrit en vue d’un événement qu’on appelle communément un spectacle. »

Tiré de la monographie de Joëlle Gayot, Joël Pommerat, troubles, Actes Sud, p. 19.

Les interprètes

Prescillia Amany Kouamé

Elle est née le 13 septembre 1993 à Abidjan en Côte d’Ivoire. En 2002, à 9 ans, elle quitte son pays pour suivre sa mère en France. Elle commence le théâtre au collège avec sa professeure de français puis sa classe d’anglais et c’est à la suite de cette expérience qu’elle décide de devenir comédienne. Après le lycée, elle entame une formation au cours Myriade à Lyon pendant deux ans, en parallèle, elle acquiert quelques expériences cinématographiques en jouant dans le court métrage Les grossesses de Charlemagne de Nicolas Slomka et Mathieu Rumini.

Ensuite, elle passe des concours d’écoles supérieures dont les Teintureries à Lausanne sous la direction de Nathalie Lannuzel et François Landolt qu’elle intègre en 2014 pour trois ans.

Les Teintureries lui ont permis de s’ouvrir à l’univers artistique des différents metteur.e.s en scène qu’elle a rencontrés durant sa formation et à des nouvelles disciplines comme la danse contemporaine enseignée par le chorégraphe Marco Cantalupo.

Une fois diplômée, Prescillia a travaillé sur la scène Suisse avec le metteur en scène Eric Devanthéry dans Soudain l’été dernier et en France avec la Compagnie les vents de Traverse dans Les étoiles dansantes. Aujourd’hui elle travaille avec la Compagnie Louis Brouillard.

Jean-Edouard Bodziak

Après le conservatoire de Lille, il intègre l’école du Théâtre National de Strasbourg (promo 2001). Il y rencontre Arpad Schilling, Yannis Kokkos et Stéphane Braunschweig.

Au théâtre, il joue tant des auteurs classiques que contemporains sous la direction entre autres de Julie Brochen, Sandrine Anglade, Christophe Lemaître, Philippe Calvario, Alice Laloy ou encore Guillaume Vincent.

Il développe parallèlement ses propres projets de mise en scène autour du masque et du clown à partir de textes littéraires.

Il poursuit également son parcours d’acteur au cinéma avec notamment Jalil Lespert Des vents contraires, Yves Saint Laurent et à la télévision avec la série Au Service de la France, une production Arte, où il est l’agent Calot.

Elsa Bouchain

Elsa Bouchain suit les cours de Vera Gregh/Tania Balachova et de Théâtre en Actes, direction Lucien Marchal, et obtient parallèlement un diplôme d’Études Théâtrales à Paris X.

Elle continue sa formation en participant aux stages d’Olivier Py, Thierry Bédard, Stanislas Nordey, Jean-Michel Rabeux, Robert Cantarella, Philippe Découflé, Xavier Durringer, Bruno Meyssat, Claude Régy…

Au théâtre, elle joue notamment sous la direction d’Eric Vigner dans La Maison d’Os de Roland Dubillard, dans le cadre du Festival d’Automne (1991); de Pierre Guillois, dans Les caissières sont moches au Théâtre du Rond-Point (2003), Le ravissement d’Adèle de Remi Devos (2008) et Un cœur mangé (2009) au Théâtre du Peuple à Bussang ; de Laurent Gutmann dans Nouvelles du plateau S d’Oriza Hirata au Théâtre National de Strasbourg (2003) et dans Zohar ou la carte mémoire au Théâtre Paris Villette (2015) ; d’Edouard Baer dans Le Grand Mezze (2005) ; de Matthias Langhoff, Dona Rosita la célibataire de Federico Garcia Lorca au Théâtre Nanterre-Amandiers (2006) ; dans Entre les Murs de Francis Bégaudeau à Théâtre Ouvert (2009) et Poor People d’après William Tanner Vollmann au Théâtre de l’Echangeur à Bagnolet (2013) ; de Hélène Mathon dans 100 ans dans les champs au Théâtre de l’Echangeur (2012) ; de Stéphane Braunschweig dans Lulu de Wedekind au Théâtre National de la Colline (2010), dans Six personnages en quête d’auteur de Pirandello au Festival d’Avignon (2012) et dans Les Géants de la montagne de Pirandello au Théâtre National de la Colline (2015) et de Gwénaël Morin dans Re Paradise Now d’après le Living Theatre au Théâtre Nanterre-Amandiers. (2018).

Au cinéma elle tourne avec Laurence Ferreira Barbosa, Rebecca Zlotowski, Michel Hazanavicius, Alix Delaporte, Marc Fitoussi, Alejandra Rojo, Eléonore Pourriat. À la télévision avec Zabou Breitmann, Julie Lopes Curval, Pierre Isoard, Benoit Cohen…

Léna Dia

Elle débute son parcours de comédienne auprès de Patrice Verdeil, comédien intervenant au lycée Camille Sée en option théâtre puis au sein du Théâtre Tout Terrain à la Comédie de l’Est. C’est à la suite d’un stage en Corse, à l’Aria (Robin Renucci), que Léna décide de se professionnaliser. Elle intègre l’Acting Studio, école d’acteur à Lyon, dirigée par Joëlle Sevilla. Au sein de l’école, elle est distribuée sur deux pièces de Koltès : Sallinger et Quai Ouest, mises en scène par Alexis Henon. A l’issue de cette formation elle rencontre Antonella Amirante, metteur en scène, qui lui propose un rôle dans la pièce Du piment dans les yeux (2016), pièce écrite par Simon Grangeat, sur le thème de l’immigration. Ce projet s’accompagne d’actions culturelles avec un groupe de mineurs migrants isolés. Léna découvre ainsi la transmission et la médiation culturelle et y prend goût. Ainsi, elle continue l’exploration du sujet de l’identité et de l’immigration en jouant dans Traversée, d’Estelle Savasta, mis en scène par Fatou Ba et Sabine Lemler, pièces jouées dans le festival Voix Publique à Strasbourg en mai 2017. La même année, elle joue dans Cancrelat, de Sam Holcroft, pièce crée à la Comédie de l’Est et mise en scène par Vincent Goethals dans le cadre de l’Acteur Studio, dispositif visant à mettre en avant de jeunes comédiens sur les scènes nationales.

Julie Doucet

Juliet Doucet est comédienne à Paris. En 2014, elle reçoit le Prix de la tragédienne Silvia Monfort pour son rôle de Bérénice. Avec son collectif La Ville en Feu, elle crée le spectacle Le Sacre -adaptation de l’œuvre de Stravinsky- qui est joué à Paris en 2016 et dans toute la France et aussi en Belgique. Elle collabore ensuite avec plusieurs compagnies: La Compagnie du Sabir, la Compagnie Atlatl, Le Groupe Vertigo, puis la Compagnie Louis Brouillard.

Elle intègre la promotion des Talents Cannes Adami 2017 et joue dans le film Timing de Marie Gillain.  Elle joue Hermione dans la création Dépayser -une Andromaque multilingue- mise en scène par Brune Bleicher.

Elle intègre le spectacle Pronom de Guillaume Doucet en tournée entre 2019 et 2021.

Les Planètes, deuxième spectacle de La Ville en Feu est en cours de création.

En 2023, elle jouera dans le spectacle musical Nemesis de Tiphaine Raffier au Théâtre de l’Odéon.

Angélique Flaugère

La voix du théâtre n’est pas du tout celle qui lui était prédestinée et ce n’est qu’à l’âge de 23 ans que la rencontre a eu lieu. Elle a donc commencé un cursus d’orientation professionnelle au conservatoire régional de Toulon puis a intégré la classe de Nathalie Bécue au conservatoire du 14eme arrondissement de Paris, parcours auquel se sont mêlés de nombreux stages notamment avec Catherine Baugué, Nadia Vanderheyden, Alexandre Lenours, Vladimir Granov…

En 2015, elle travaille avec Élise Chatauret (cie Babel) qui met en scène projet réel au CNSAD et à la Commune Aubervilliers; en 2017 avec Laura Thomassaint qui écrit et met en scène Je voudrais en aucun cas qu’on me vole ma mort entre autres, le reste étant de petites expériences avec de petites compagnies émergentes.

Lucie Grunstein

Après une hypokhâgne au lycée Molière à Paris, une formation de 3 ans au Studio de Formation Théâtrale de Vitry-sur-Seine, et une licence de Philosophie, Lucie entre au CNSAD en 2014. Elle y reçoit entre autres les enseignements de Yann-Joël Collin, Didier Sandre et Nada Strancar, participe au spectacle de clown Surtout, ne vous inquiétez pas dirigé par Yvo Mentens (repris au Théâtre Déjazet en décembre 2017), et à la création de Claire, Anton et Eux, écrit et mis en scène par François Cervantes. C’est au cours de ces 3 années de formation que Lucie tourne dans les Contes de Juillet de Guillaume Brac, Prix Jean Vigo 2018 et Prix du Jury au Champs-Elysées Film Festival. Membre du collectif Les Bourlingueurs, à l’origine du festival Les Effusions à Val-de-Reuil, elle joue dans C’est la Phèdre ! d’après Sénèque, mis en scène par Jean Joude, spectacle sélectionné au Festival Impatience 2018 et repris au Monfort en 2019.

Marion Levesque

De ses 4 à 20 ans, Marion Levesque pratique le théâtre en amateur. C’est quand elle comprend que cela peut être un vrai métier qu’elle décide de devenir comédienne. Elle entre alors au Conservatoire de Nantes où elle travaillera notamment avec Joris Mathieu, Marie-Laure Crochant et Philippe Vallepin, grâce à qui elle apprendra à connaître Philip K. Dick, Pier Paolo Pasolini et le théâtre documentaire. Trois ans plus tard, elle part étudier à l’ESACT – Conservatoire Royal de Liège. Elle aura l’occasion de travailler avec Mathias Simons, Raven Ruëll, Frédéric Ghesquière, Françoise Ponthier et bien d’autres. Mais aussi de découvrir Jerzy Grotowski, la commedia dell’arte, Antonin Artaud et Marguerite Duras. Elle termine ses études en 2017 mais elle espère bien n’avoir pas fini d’apprendre des choses.

Angeline Pelandakis

Elle a suivi une formation théâtrale à la Scène sur Saône, école d’Art dramatique, elle a participé également à des stages de théâtre et de danse menés par Irénée Panizzi et Nathalie Béasse, elle a suivi une formation de clown et de masque neutre dirigé par Heinzi Lorenzen.

Elle travaille avec la compagnie La Rousse dirigée par Nathalie Bensard, elle joue un spectacle jeune public au côté de Simon Delgrange et Pierre Moure.

Elle travaille également avec la Compagnie ATR et joue dans les mises en scène de Angèle Peyrade avec Camille Neymarc, Loic Yavorsky, Laure Prioul, Leonard Khane et Clément Salzedo.

Mélanie Prezelin

Mélanie se passionne pour le théâtre dès son plus jeune âge. Elle grandit en Bretagne puis se forme au conservatoire du 13ème arrondissement de Paris auprès de François Clavier. Elle rencontre également la pédagogie d’Agnès Adam et d’Alexandre Del Perugia. Elle se passionne pour les écritures contemporaines et collabore en tant qu’actrice dans différentes compagnies : PISCINE MUNICIPALE en région parisienne, la compagnie DIDASKALI à Istanbul et la compagnie TRAMA où elle assiste Luca Giacomoni pour L’Iliade (Théâtre Paris-Villette, Monfort, Mains d’oeuvres). Elle fonde la compagnie Les Gueules de Loups en 2016. Elle monte un spectacle avec des détenus au centre pénitencier d’Orléans-Saran. Au printemps 2018, elle joue dans les Forains à La Folie Théâtre (Paris 11ème). Elle met en scène, au sein de sa compagnie, le spectacle Nadia, qui traite de l’adolescence et s’adresse à un public jeune.

En savoir plus sur le spectacle

Ce que la presse en dit...

En poussant ainsi les curseurs du réel et du fantastique, du vrai et du faux, du construit et du naturel, Joël Pommerat signe un spectacle magistral, dans son apparente simplicité.

Fabienne Darge

Le Monde, 8 janvier 2020

Le spectacle devient ainsi un bouleversant hommage aux pouvoirs du théâtre, qui rend tout possible, autorise tout, permet de tout comprendre et met en permanence au cœur de tous les questionnements. De toutes les folies et désirs.

Fabienne Pascaud

Télérama, 15 janvier 2020

Quelle science du théâtre, maîtrisée, subtile, originale, prodigieuse! Joël Pommerat impressionne, trouble, et interroge profondément, en ouvrant de multiples perspectives, sans jamais suivre une piste établie.

Agnès Santi

La Terrasse, 12 janvier 2020

Crédits

Production Compagnie Louis Brouillard
Coproduction Nanterre-Amandiers – Centre dramatique national, La Coursive – Scène nationale de La Rochelle, Comédie de Genève, CNA d’Anjou, La Criée – Théâtre National Marseille, Théâtre français du Centre national des Arts du Canada – Ottawa, La Filature – Scène nationale de Mulhouse, Le Théâtre Olympia – Centre dramatique national de Tours, Espace Malraux – Scène nationale de Chambéry et de la Savoie, Bonlieu – Scène nationale d’Annecy, L’Espace Jean Legendre – Théâtre de Compiègne, La Comète – Scène nationale de Châlons-en-Champagne, Le Phénix – Scène nationale de Valenciennes, L’Estive – Scène nationale de Foix et de l’Ariège, la MC2 – Scène nationale de Grenoble, Le Théâtre des Bouffes du Nord, ThéâtredelaCité – CDN Toulouse Occitanie, le Théâtre National Wallonie-Bruxelles et le National Taichung Theater
Création théâtrale Joël Pommerat
Avec Prescillia Amany Kouamé, Jean-Edouard Bodziak, Elsa Bouchain, Léna Dia, Angélique Flaugère, Lucie Grunstein, Lucie Guien, Marion Levesque, Angeline Pelandakis, Lenni Prézelin.
Scénographie et lumière Éric Soyer
Costume et recherche visuelles Isabelle Deffin
Création de perruques et maquillage Julie Poulain
Son François Leymarie, Philippe Perrin
Création musicale Antonin Leymarie
Dramaturgie Marion Boudier
Assistance à la mise en scène Roxane Isnard
Assistance à l’observation Daniely Francisque
Assistance au renfort Axel Cuisin, Lucia Trotta
Direction technique Emmanuel Abate
Régie son Philippe Perrin
Régie lumière Jean-Pierre Michel
Régie plateau Pierre-Yves Le Borgne, Héloïse Fizet
Habillage Claire Lezer
Perruques Jean-Sébastien Merle
Construction décors Ateliers de Nanterre-Amandiers
Construction mobilier Thomas Ramon – Artom
Action financée par la Région Île-de-France.
Cette création bénéficie d’une aide du ministère de la Culture.
Les répétitions de Contes et légendes ont été accueillies au Merlan – Scène nationale de Marseille, à la Comédie de Genève, à la Coursive – Scène nationale de La Rochelle, dans la salle de répétition de l’Opéra -Comique/Berthier, à Nanterre-Amandiers, à la Friche la Belle de Mai.La Compagnie Louis Brouillard reçoit le soutien du Ministère de la Culture / DRAC Île-de-France et de la Région Île-de-France.
Joël Pommerat et La Compagnie Louis Brouillard sont associés à Nanterre-Amandiers, à la Coursive / Scène nationale de La Rochelle et à la Comédie de Genève et au TNP/Théâtre National Populaire de Villeurbanne.

Informations complémentaires

Spectacle créé en novembre 2019 à La Coursive / Scène nationale de La Rochelle.
C’est le 5e spectacle de Joël Pommerat à être présenté au Carrefour :

  • Les marchands en 2009
  • La Grande et fabuleuse histoire du commerce en 2013
  • Cendrillon en 2016
  • Pinocchio en 2019

L’artiste avait auparavant donné un atelier dans le cadre d’un échange France-Québec en 1998. Il avait mis en scène son Treize étroites têtes avec des interprètes québécois.

Remerciements

Prix régulier / 55$
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